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La matière a sombré tel un rêve au réveil tandis que le temps persiste comme l'éveil : onirique, voire réel.
Dans ce cas, c'est l'enfer que l'on touche tout au fond. Et cette rencontre demeure hélas inéluctable pour tous ceux qui, parfois, sombrent dans les arcanes du rêve  ; du moins, ils finissent  toujours dans les abysses de la réalité.

Esclave de cette enclave tentant de sortir de l'oubli  ! Seulement, il n'arrive que dans le noir de la nuit que la paresse des hommes s'enfuit. Et jamais son appel ne retient l'attention, leurs esprits tournés vers d’autres attractions. Malheureux, personne ne te veut !

Hormis un oiseau, qui pourrait le rejoindre? Son être, encore une fois, s'érige en rempart dont il lui est difficile de voir au-delà. Pourtant, c'est possible. Pour les quelques fois où il eut réussi, c'est la jouissance idéale, une béatitude que je ressentis.
Ici, enfin... Miracle! un signe du destin le guidant ainsi jusqu'à moi.

Juste en bordure de cette autoroute de la vie tant empruntée, là, une fleur. Dans ce monde si aride et austère, la nature nous réconforte un peu nous les perdus, en nous montrant des perles de soleils que jamais les pressés ne verront de leur vie, si véloce est celle-ci.

Nés à coté - donc exclus et dépourvus, nous marchons tant bien que mal les pieds nus dans des champs de pierres non loin du Macadam, en versant de temps en temps quelques larmes, lors d’une pensée tournée vers notre idéal.

On est certes rattaché au passé, mais jamais ce dernier ne peut nous condamner, car seules les catastrophes à venir nous ferons pâtir. Ainsi se pardonner, c'est avancer… Peut-être avec une rancœur persistante puisqu'à nouveau, un jour, il sera désolé. Tout de même, il faut continuer et ce n'est que par sa bouche que les volontés vont évoluer.

Mon âme en bord de route
Tag(s) : #Dérive onirique
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